LE JOURNAL DU FESTIVAL
Sedan 2006

 

Je vous propose de m'adresser vos photos, commentaires, coups de coeur ou coups de gueule, pour essayer de tenir un journal "en temps réel" de notre festival.
D.Rieffel rieffeldg@wanadoo.fr

JEUDI 11

Ca commence comme dans un conte, où trois petits cochons font la nique au loup cachés dans leur maison de brique. Puis les engrenages se grippent et l'on apprend que, pour un nain de jardin, être renversé au sol est un drame existentiel. Alors, de la terreur à l'agacement le plus profond, le théâtre est glorifié, fêté : belle journée d'ouverture pour ces 20 ans de Festival qui s'achève dans l'absurdité la plus totale grâce à Ionesco...
Et l'on apprend : qu'il ne faut pas se fier à une canne à pêche ; que la vieillesse chantée par Brel n'a pas pris une ride ; qu'il faut toujours suivre les explorateurs ; que la liberté qu'on impose fait parfois regretter la prison que l'on quitte ; que les poupées les plus charmantes peuvent être les plus effrayantes ; qu'une chorale, même si elle ne trouve pas le "la", ne manque pas pour autant de coeur ; qu'une émotion vieille de 20 ans est toujours prête à réchauffer les coeurs ; que si l'on entend : "Oh ! Un rhinocéros !" l'absurdité n'est pas loin ; que le silence, au théâtre, lui aussi fait sens...

Aurélie Roger

 

JEUDI 11 SOIREE DE GALA

Là j'y étais, mais trop ému pour faire des photos nettes.
D'abord, j'ai partagé l'émotion d'Aurélie, invitée sur scène mais silencieuse (pour une fois, soulignons-le...). Et rejointe par Fayçal, pas plus bavard. Remercions-les de ne pas avoir expliqué les raisons de notre mécontentement, nous n'avons pas voulu faire une tribune de la scène du festival.
Emu ensuite par la rétrospective de Max, 20 ans c'est pas rien... On les sentait tout drôles dans leurs costumes de grenouille ou d'avion, 5, 10, 15 ou 20 ans après.
Et bravo au lycée Pierre Bayle, et sutout à Ionesco (car c'était lui). Bien envoyé, dynamique et efficace, drôle sans compromission, et profond sans lourdeur... On peut peut-être se dire que c'est bien, de jouer les vrais textes des vrais auteurs...

DR

 

VENDREDI 12

Bête ou bête ? Où vous situez-vous entre l'homme et l'animal ? Rien de moins pour ce matin qu'une question philosophique ! Au fait, le latin est une langue vivante ! Parfaitement ! Sinon, comment expliquer que toute une salle de lycéens et de collégiens comprennent parfaitement un texte dans la langue de Plaute ??? Demandez la recette aux élèves du collège de Monthermé...

AR

 

Qu'est-ce qu'elle présente bien... A propos, c'est elle, Madame Roger...

Une seule photo réussie du spectacle de Vouziers, dommage... Ils étaient nombreux pour évoquer les hasards des rencontres sur internet, les malheurs des petites bourgeoises globe-trotter ou la discrimination au logement...

 

L'éclipse de Gérard Moncomble, par le collège Saint Jean-Baptiste : on nous avait annoncé des gogos, ils sont effectivement bien niais, à attendre l'éclipse avec leur tranche de saumon sur le nez... Ils jouent ça sans rire, avec une belle élocution, avec du rythme, et la lumière est là : merci, M. Soleil !

 

Euroland, par les mêmes : ils s'amusent bien, ils sont mignons et rigolos, on est contents...

 

Photo de photo, et respiration aprés le trac de la journée...
Fin de partie... A cet âge, on est prévoyant, on vient avec sa chaise... Quelle classe!
photos et commentaires : DR
 
DIMANCHE 14 et LUNDI 15
 
Dimanche : jeux théâtraux divers...
   
Lundi, ça rigole plus... Mathida, par le Collège de Vouziers
   
SILENCES Lycée Verlaine, Rethel
   
A TABLE Lycée Sévigné, Charleville
   
   
ARRETE TON CINEMA Collège Pasteur, Vrigne-aux-Bois
   
   
C'est l'histoire d'un type... Collège Bayard, Charleville
 
 
MARDI 16 : CLIQUER ICI
 
MERCREDI 17 : CLIQUER LA